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Mika in Belgian Press 2022 / 2023 / 2024


Kumazzz

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rtbf.be
Mika joue au 'Yo Yo' avec son public dans un nouveau titre électro annonciateur de… 2 albums
 
Ce single, c’est du "Mika 2.0 dopé à l’électro" résume Bruno Tummers"On retrouve la patte mélodique de Mika […] Cela va devenir un tube. Mais c’est vrai que l’habillage est beaucoup plus moderne que par le passé".

Mika s’est entouré d’une équipe française pour ce titre, dont le producteur Renaud Rebillaud, celui qui se cache derrière le son du duo Vitaa & Slimane, Louane, ou M. Pokora.

Le chroniqueur musical souligne l’investissement de l’artiste d’origine libanaise : Mika annonce dans cet élan la sortie d’un album en anglais, d’un autre en français et d’une BO de film. On ne pourra pas reprocher à ce stakhanoviste de la musique de ne pas se renouveler.

L’interprète de Boum Boum Boum entame une tournée des festivals. Il sera en concert le 10 juillet au Baudestival à Bertrix comme Julien Doré, Patrick Bruel ou Calogero.

 

 

 

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  • Kumazzz changed the title to Mika in Belgian Press 2022 / 2023

rtbf.be

 

Pierre de Maere, un premier album validé par Mika

 

Un peu plus d’un an après son tube " Un jour je marierai un ange ", Pierre de Maere sort son premier album " Regarde-moi ". Et ce ne sont pas les occasions de le regarder ou de l’entendre qui manqueront dans les prochains mois

. Nommé aux Victoires de la musique, en concert à l’Olympia et à l'Ancienne Belgique, le chanteur belge sera un des artistes incontournables de 2023.

 

Pierre, il y a deux ans personne ne vous connaissait et vous voilà nommé aux Victoires de la musique aux côtés de Stromae et Orelsan notamment.  Vous êtes dans quel état d’esprit ?

 

C’est une période très excitante, me retrouver nommé dans deux catégories dont la chanson de l’année avec de telles pointures c’est symbolique, c’est fort. Si je pouvais devenir la révélation masculine de l’année, j’en serais très heureux parce que ça définit vraiment tout un projet et pas juste un morceau.

 

On sait que l’amour est un thème que vous appréciez particulièrement. C’est le fil conducteur de votre nouvel album ?

 

Il y a plein de thèmes qui s’entremêlent mais l’amour reste omniprésent. Je l’aborde sous toutes ses facettes. Par exemple, dans le dernier single " Enfant de " je parle de la loi des sentiments que je ne comprends toujours pas, le fait que les opposés s’attirent. Comment se fait-il que mes parents puissent s’aimer alors qu’ils sont si différents ? Dans d’autres titres j’aborde aussi l’imaginaire, la fantaisie, le retour en enfance. Avec cet album, j’exhibe mes sentiments en quelque sorte.

 

 Vous avez réalisé un premier EP l’an dernier avec votre frère, il était encore à vos côtés pour cet album ?

 

Plus que jamais! On a en encore réduit l’équipe autour de cet album et on s’est enfermé deux mois ensemble pour le terminer dans un studio à Durbuy. Moi j’arrive avec des maquettes que je fais écouter à Xavier puis il donne son avis, ajoute ses idées et mixe les titres. Il n’y a pas eu de producteur extérieur sur cet album.

 

On raconte que vous enregistrez vos chansons entièrement nu en studio, c’est une légende ?

 

 Haha !  Ça a été le cas surtout au début, j’avais également besoin de boire un petit verre pour me détendre mais plus le temps passe, plus je travaille dans des conditions normales. Enfin je n’enregistre jamais en étant complètement habillé, c’est vrai.

 

Il parait que le chanteur Mika suit de près votre travail, il a écouté l’album?

 

C’est vrai, Mika est un des rares chanteurs qui me soutient depuis pratiquement le début. Il m’a invité à déjeuner d’ailleurs. Je le trouve passionnant, c’est quelqu’un de curieux et j’aime bien les artistes qui s’intéressent à ce qui se fait de nouveau.  Je lui ai fait écouter l’album, il a bien aimé donc j’étais très heureux. Je trouve d’ailleurs que dans mon dernier single " Enfant de ", il y a un peu de Mika dans les refrains, les mélodies. " Regarde-moi ", c’est un des albums de ma vie donc je suis très content de l’avoir partagé avec lui.

 

En mai prochain, vous serez à l’Olympia et à l’Ancienne Belgique, à quoi doit-on s’attendre?

 

J’aime bien les shows flamboyants qui vendent du rêve. En Belgique, c’est plus compliqué parce que les salles sont assez réticentes pour tout ce qui est artifices, confettis…  On va devoir trouver des alternatives. Je ne peux pas encore donner plus d’infos si ce n’est que j’aurai un musicien supplémentaire. J’ai envie d’être bon et d’élever mon show à la hauteur de ces salles mythiques que sont l’Ancienne Belgique et l’Olympia.

 

:uk: Google translator

Spoiler

 

Pierre de Maere, a first album validated by Mika


A little over a year after his hit "Un jour je marieai un ange", Pierre de Maere released his first album "Look at me". And there will be plenty of opportunities to watch it or hear it in the coming months.

. Nominated for the Victoires de la Musique, in concert at the Olympia and at the Old Belgium, the Belgian singer will be one of the essential artists of 2023.


Pierre, two years ago no one knew you and here you are nominated for the Victoires de la Musique alongside Stromae and Orelsan in particular. What state of mind are you in?


It's a very exciting time, finding myself nominated in two categories including song of the year with such big names, it's symbolic, it's strong. If I could become the male revelation of the year, I would be very happy because it really defines a whole project and not just a piece.


We know that love is a theme that you particularly appreciate. Is this the common thread of your new album?


There are plenty of themes that intertwine but love remains omnipresent. I approach it in all its facets. For example, in the last single "Child of" I talk about the law of feelings that I still don't understand, the fact that opposites attract. How come my parents can love each other when they are so different? In other titles I also approach the imaginary, the fantasy, the return to childhood. With this album, I show my feelings in a way.


  You made a first EP last year with your brother, he was still by your side for this album?


More than ever! We further reduced the team around this album and we locked ourselves together for two months to finish it in a studio in Durbuy. I arrive with demos that I make Xavier listen to then he gives his opinion, adds his ideas and mixes the titles. There was no outside producer on this album.


It is said that you record your songs completely naked in the studio, is that a legend?


  Haha! This was the case especially at the beginning, I also needed to have a drink to relax but the more time passes, the more I work under normal conditions. Finally I never record while being fully dressed, it's true.


It seems that the singer Mika follows your work closely, he listened to the album?


It's true, Mika is one of the few singers who has supported me from almost the beginning. He invited me to lunch, by the way. I find him fascinating, he's a curious person and I like artists who are interested in what's new. I made him listen to the album, he liked it so I was very happy. I also find that in my latest single "Enfant de", there is a bit of Mika in the choruses, the melodies. "Look at me" is one of the albums of my life so I'm very happy to have shared it with him.


Next May, you will be at the Olympia and the Ancienne Belgique, what should we expect?


I like flamboyant shows that sell dreams. In Belgium, it's more complicated because cinemas are quite reticent about anything that involves fireworks, confetti... We're going to have to find alternatives. I can't give more info yet except that I will have an additional musician. I want to be good and raise my show to the height of these mythical halls that are the Old Belgium and the Olympia.

 

 

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PIERRE DE MAERE - Enfant de (clip officiel)

 

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  • 8 months later...

RTBF

https://www.rtbf.be/article/viva-for-life-mika-a-bertrix-pour-enfermer-les-trois-animateurs-dans-le-cube-11272770

 

Viva for Life : Mika à Bertrix pour enfermer les trois animateurs dans le cube

 

Après avoir marqué les esprits et mis le feu à la scène du Baudet'stival en 2022, Mika s'apprête à retourner à Bertrix… et pour la bonne cause. Le chanteur donnera le coup d'envoi de l'opération Viva for Life 2023 !

 

Pour la 11e édition de Viva for Life à Bertrix, le chanteur Mika aura le privilège et la lourde tâche d'enfermer le trio d'animateurs, Ophélie Fontana, Fanny Jandrain et Walid, dans le cube de verre pour leur marathon solidaire de 144h. Cet artiste solaire et généreux sera présent le dimanche 17 décembre sur la Place des Trois Fers pour leur transmettre toute son énergie avant leurs 6 jours et 6 nuits d’enfermement.

L’artiste international se réjouit de se mobiliser pour cette cause comme il nous l’explique :

 

"Je suis touché par cette mobilisation autour de l’opération Viva for Life, et savoir qu’1 enfant sur 4 vit dans la pauvreté chez vous en Belgique, c’est inacceptable ! C’est pourquoi il était important pour moi d’être à vos côtés et de vous soutenir !"

 

Nous compterons également sur la présence de nombreux artistes pour soutenir nos animateurs à Bertrix ! L'affiche 2023 sera dévoilée prochainement.

 

 

VivaCity le 8/9 on 19 October 2023

 

 

INSTAGRAM

https://www.instagram.com/p/CykiEhltb-w/

On est HYPER heureux de vous annoncer que c’est @mikainstagram qui viendra enfermer nos trois animateurs le 17 décembre prochain ! 😍

💛 Rendez-vous, le 17 décembre à Bertrix, place des Trois Fers #vivaforlife #rtbf #solidarite #mika

 

 

 

 

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  • 1 month later...

MAX

https://max.sudinfo.be/people/rencontre-avec-mika-peut-se-sentir-moins-victime-de-ce-quon-ne-peut-pas-controler

29 novembre 2023

 

Rencontre avec Mika : «On peut se sentir moins victime de ce qu’on ne peut pas contrôler»

 

Sa pop a toujours été fleurie et colorée. Mais ce qui frappe en rencontrant Mika est bien plus profond: la force de son engagement, la réflexion sur lui-même, sur son métier et sur la société qui l’entoure. Élégamment, joyeusement aussi, il se raconte en chansons dans «Que ta tête fleurisse toujours» et nous en dit bien plus encore ici…

 

Ce n’est pas un effet de style quand il nous confie avoir «accepté qui il est», et le raconter, sans fard, dans son nouvel album entièrement, et pour la première fois, chanté en français. Il y a des traces, indélébiles, d’une scolarité douloureuse, sous le signe du harcèlement. «L’un de mes premiers jours d’école à Londres, je suis arrivé en short rose avec des petits pois (…) et je pense que j’avais même un nœud papillon». Mika était différent, mais «ridicule» aux yeux des autres élèves, et même d’une de ses professeurs. C’est la musique qui le sauvera, attiré par «la tolérance» qu’elle véhicule. «C’est pour ça que j’étais absolument déterminé à faire ce métier, sinon je ne pouvais pas survivre».

 

Mika vient de fêter ses 40 ans. Il a, nous glisse-t-il, reconstruit une «famille» autour de lui. Sa maman, qui l’a guidé depuis ses premiers pas dans la musique, n’est plus. Et ça l’a poussé à ouvrir davantage les portes de son intimité. Dans le titre «Moi, Andy et Paris», il évoque celui qui partage sa vie depuis… 18 ans! Une longévité qui peut étonner à notre époque. Mika sourit. «Oui, c’est vrai…». Le fait de voyager et, surtout, d’avoir cette «multiculturalité, ces différentes identités et attaches dans différents pays, ça, ça m’appartient et ça contribue probablement» à maintenir le couple à flot. Son nouvel album s’intitule «Que ta tête fleurisse toujours». De la poésie? Pas seulement… C’est une phrase pleine de sens écrite par sa maman. «Elle me l’avait écrite sur un de ses dessins, qui était un cadeau d’anniversaire et je ne me suis pas rendu compte tout de suite de la force du message. Je m’en suis rendu compte beaucoup plus tard. C’était aussi une énorme provocation! Cette phrase a l’air toute naïve et innocente, mais c’était un message, un défi lancé, même après qu’elle ne soit plus sur terre. Elle a visé très précisément. Ma réponse s’est manifestée pile poil quand j’allais avoir mes 40 ans. C’est cette idée d’accepter qui je suis, quel est mon job, le fait que j’aime ce que je fais et le défendre et continuer à prendre des risques pour être provoqué créativement et ne jamais stagner».

Cette acceptation de soi, d’aimer ce que vous faites, ce n’était pas déjà le cas il y a plusieurs années?

Non, pas vraiment, c’étaient des petits morceaux. Je m’engageais et je me désengageais un petit peu. Et là, j’ai pris la décision que c’est ma vie. J’ai 40 ans maintenant, je ferai ça furieusement jusqu’à ce que j’aie 50 ans. Ensuite, on verra… (sourire)

Vous vous désengagiez, cela veut dire que vous ne faisiez pas les choses à 100%?  On a pourtant toujours eu cette impression que vous étiez tout le temps à fond…

Oui, mais si on regarde ce que j’ai fait depuis un an et demi, ça a pris une autre dimension. On n’a pas honte. Ce métier peut vraiment être fait de ta propre manière et c’est bien plus qu’un métier, c’est un mode de vie. J’y crois vraiment. Sans avoir le soutien de certaines personnes que j’avais avant –j’ai enlevé la moitié de l’équipe, j’ai perdu ma mère avec qui je travaillais depuis mes 8 ans–, je me suis demandé si j’allais continuer. Et si oui, il fallait que j’assume complètement. C’est normal de se poser ces questions. Si un artiste te dit qu’il ne se pose pas ces questions-là, c’est qu’il est en train de mentir. Et si on te répond qu’il n’y a pas d’autre vie, c’est faux, parce qu’on peut faire d’autres trucs.

Pour la première fois, vous chantez tout un album en français. Parce qu’en français, on est plus sincère, on dit plus de choses?

C’était pour être forcé à dire ces choses. Et ensuite, être à l’aise avec ça.

Vous avez l’impression d’avoir ici fait une réelle introspection, d’avoir parcouru votre vie?

Oui, et je vais le faire encore plus. Et cette fois, en anglais. Je me suis rendu compte, en écrivant cet album, qu’on peut se sentir moins passif, moins victime de ce qu’on ne peut pas contrôler. En confrontant et en admettant le passé ou le présent, on peut, peut-être, ne pas être aussi victime du futur. On ne peut pas le contrôler, mais on peut le gérer mieux.

Aujourd’hui, vous avez beau être une vedette internationale, vous êtes très identifié français. Vous le ressentez?

Non. Un truc super intéressant, c’est qu’en Belgique, par exemple, mon public est à 60% flamand. Je ne sais pas à quoi c’est dû mais, quand même, je pense que je ne représente pas un seul truc, ni français, ni italien, ni anglais, ni américain,… Je représente mon cirque à moi et il y a de la place pour tout le monde dedans, même si je chante en français, c’est la même chose.

Vous dites votre «cirque», parce que vous avez l’impression d’être un saltimbanque?

Le risque en étant un saltimbanque, c’est d’être solitaire. Et je ne suis pas solitaire. J’ai une troupe. Et le public fait partie aussi de cette troupe. Ça commence avec cette idée de moi et ça évolue très vite vers cette idée de «nous».

 

:uk: Google translator

Spoiler

 

Meeting with Mika: “We can feel less victim of what we cannot control”


Her pop has always been flowery and colorful. But what strikes you when meeting Mika is much deeper: the strength of his commitment, the reflection on himself, on his profession and on the society that surrounds him. Elegantly, joyfully too, it is told in songs in “Let your head always bloom” and tells us much more here…


It is not a stylistic effect when he tells us that he has “accepted who he is”, and tells it, without pretense, in his new album entirely, and for the first time, sung in French. There are indelible traces of a painful schooling, marked by harassment. “One of my first days of school in London, I arrived in pink shorts with polka dots (…) and I think I even had a bow tie.” Mika was different, but “ridiculous” in the eyes of the other students, and even one of his teachers. It is music that will save him, attracted by “the tolerance” it conveys. “That’s why I was absolutely determined to do this job, otherwise I couldn’t survive.”


Mika has just celebrated her 40th birthday. He has, he tells us, rebuilt a “family” around him. His mother, who guided him since his first steps in music, is no more. And that pushed him to open the doors of his privacy more. In the title “Me, Andy and Paris”, he evokes the one who has shared his life for… 18 years! A longevity that can be surprising in our time. Mika smiles. "Yes, it's true…". The fact of traveling and, above all, having this “multiculturality, these different identities and ties in different countries, that belongs to me and that probably contributes” to keeping the couple afloat. His new album is called “Let your head always bloom”. Some poetry? Not only that… It’s a meaningful sentence written by his mother. “She had written it to me on one of her drawings, which was a birthday present and I didn’t immediately realize the power of the message. I realized it much later. It was also a huge provocation! This sentence seems so naive and innocent, but it was a message, a challenge, even after she was no longer on earth. She aimed very precisely. My answer came right when I was about to turn 40. It’s this idea of accepting who I am, what my job is, the fact that I love what I do and defending it and continuing to take risks to be creatively provoked and never stagnate.”


This self-acceptance, of loving what you do, wasn’t that already the case several years ago?

 

No, not really, they were small pieces. I engaged and disengaged a little bit. And there, I made the decision that this is my life. I'm 40 now, I'll do this furiously until I'm 50. Then we'll see... (smile)


You were disengaged, does that mean you weren't doing things 100%? However, we always had the impression that you were at your best all the time...

 

Yes, but if we look at what I have done over the past year and a half, it has taken on another dimension. We are not ashamed. This job can really be done in your own way and it’s much more than a job, it’s a way of life. I really believe in it. Without having the support of certain people that I had before – I removed half of the team, I lost my mother with whom I had worked since I was 8 – I wondered if I was going to continue. And if so, I had to take complete responsibility. It’s normal to ask yourself these questions. If an artist tells you that he doesn't ask himself these questions, he's lying. And if we tell you that there is no other life, that’s not true, because we can do other things.


For the first time, you sing an entire album in French. Because in French, we are more sincere, we say more things?

 

It was to be forced to say these things. And then be comfortable with that.


Do you have the impression of having done some real introspection here, of having gone through your life?

 

Yes, and I will do it even more. And this time, in English. I realized, while writing this album, that we can feel less passive, less victim of what we cannot control. By confronting and admitting the past or the present, we can, perhaps, not also be a victim of the future. We can't control it, but we can manage it better.

 

Today, you may be an international star, but you have a strong French identity. Do you feel it?

 

No. A super interesting thing is that in Belgium, for example, my audience is 60% Flemish. I don't know what it's due to but, all the same, I think that I don't represent a single thing, neither French, nor Italian, nor English, nor American,… I represent my own circus and there are room for everyone in it, even if I sing in French, it's the same thing.

 

Do you say your “circus” because you feel like an acrobat?

 

The risk of being an acrobat is being lonely. And I'm not lonely. I have a troop. And the public is also part of this troupe. It starts with this idea of me and it evolves very quickly into this idea of “we”.

 

 

 

 

>> Découvrez l'interview complète de Mika ce samedi dans votre magazine Max disponible en librairie dans les journaux Sudinfo ou en cliquant ici.

>> Discover Mika's full interview this Saturday in your Max magazine available in bookstores in Sudinfo newspapers or by clicking here.

 

:whew:

 

@mellody  Hope you find this magazine on Saturaday in Paris.

Edited by Kumazzz
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On 11/30/2023 at 7:38 PM, Kumazzz said:

MAX

https://max.sudinfo.be/people/rencontre-avec-mika-peut-se-sentir-moins-victime-de-ce-quon-ne-peut-pas-controler

29 novembre 2023

 

Rencontre avec Mika : «On peut se sentir moins victime de ce qu’on ne peut pas contrôler»

 

Sa pop a toujours été fleurie et colorée. Mais ce qui frappe en rencontrant Mika est bien plus profond: la force de son engagement, la réflexion sur lui-même, sur son métier et sur la société qui l’entoure. Élégamment, joyeusement aussi, il se raconte en chansons dans «Que ta tête fleurisse toujours» et nous en dit bien plus encore ici…

 

Ce n’est pas un effet de style quand il nous confie avoir «accepté qui il est», et le raconter, sans fard, dans son nouvel album entièrement, et pour la première fois, chanté en français. Il y a des traces, indélébiles, d’une scolarité douloureuse, sous le signe du harcèlement. «L’un de mes premiers jours d’école à Londres, je suis arrivé en short rose avec des petits pois (…) et je pense que j’avais même un nœud papillon». Mika était différent, mais «ridicule» aux yeux des autres élèves, et même d’une de ses professeurs. C’est la musique qui le sauvera, attiré par «la tolérance» qu’elle véhicule. «C’est pour ça que j’étais absolument déterminé à faire ce métier, sinon je ne pouvais pas survivre».

 

Mika vient de fêter ses 40 ans. Il a, nous glisse-t-il, reconstruit une «famille» autour de lui. Sa maman, qui l’a guidé depuis ses premiers pas dans la musique, n’est plus. Et ça l’a poussé à ouvrir davantage les portes de son intimité. Dans le titre «Moi, Andy et Paris», il évoque celui qui partage sa vie depuis… 18 ans! Une longévité qui peut étonner à notre époque. Mika sourit. «Oui, c’est vrai…». Le fait de voyager et, surtout, d’avoir cette «multiculturalité, ces différentes identités et attaches dans différents pays, ça, ça m’appartient et ça contribue probablement» à maintenir le couple à flot. Son nouvel album s’intitule «Que ta tête fleurisse toujours». De la poésie? Pas seulement… C’est une phrase pleine de sens écrite par sa maman. «Elle me l’avait écrite sur un de ses dessins, qui était un cadeau d’anniversaire et je ne me suis pas rendu compte tout de suite de la force du message. Je m’en suis rendu compte beaucoup plus tard. C’était aussi une énorme provocation! Cette phrase a l’air toute naïve et innocente, mais c’était un message, un défi lancé, même après qu’elle ne soit plus sur terre. Elle a visé très précisément. Ma réponse s’est manifestée pile poil quand j’allais avoir mes 40 ans. C’est cette idée d’accepter qui je suis, quel est mon job, le fait que j’aime ce que je fais et le défendre et continuer à prendre des risques pour être provoqué créativement et ne jamais stagner».

Cette acceptation de soi, d’aimer ce que vous faites, ce n’était pas déjà le cas il y a plusieurs années?

Non, pas vraiment, c’étaient des petits morceaux. Je m’engageais et je me désengageais un petit peu. Et là, j’ai pris la décision que c’est ma vie. J’ai 40 ans maintenant, je ferai ça furieusement jusqu’à ce que j’aie 50 ans. Ensuite, on verra… (sourire)

Vous vous désengagiez, cela veut dire que vous ne faisiez pas les choses à 100%?  On a pourtant toujours eu cette impression que vous étiez tout le temps à fond…

Oui, mais si on regarde ce que j’ai fait depuis un an et demi, ça a pris une autre dimension. On n’a pas honte. Ce métier peut vraiment être fait de ta propre manière et c’est bien plus qu’un métier, c’est un mode de vie. J’y crois vraiment. Sans avoir le soutien de certaines personnes que j’avais avant –j’ai enlevé la moitié de l’équipe, j’ai perdu ma mère avec qui je travaillais depuis mes 8 ans–, je me suis demandé si j’allais continuer. Et si oui, il fallait que j’assume complètement. C’est normal de se poser ces questions. Si un artiste te dit qu’il ne se pose pas ces questions-là, c’est qu’il est en train de mentir. Et si on te répond qu’il n’y a pas d’autre vie, c’est faux, parce qu’on peut faire d’autres trucs.

Pour la première fois, vous chantez tout un album en français. Parce qu’en français, on est plus sincère, on dit plus de choses?

C’était pour être forcé à dire ces choses. Et ensuite, être à l’aise avec ça.

Vous avez l’impression d’avoir ici fait une réelle introspection, d’avoir parcouru votre vie?

Oui, et je vais le faire encore plus. Et cette fois, en anglais. Je me suis rendu compte, en écrivant cet album, qu’on peut se sentir moins passif, moins victime de ce qu’on ne peut pas contrôler. En confrontant et en admettant le passé ou le présent, on peut, peut-être, ne pas être aussi victime du futur. On ne peut pas le contrôler, mais on peut le gérer mieux.

Aujourd’hui, vous avez beau être une vedette internationale, vous êtes très identifié français. Vous le ressentez?

Non. Un truc super intéressant, c’est qu’en Belgique, par exemple, mon public est à 60% flamand. Je ne sais pas à quoi c’est dû mais, quand même, je pense que je ne représente pas un seul truc, ni français, ni italien, ni anglais, ni américain,… Je représente mon cirque à moi et il y a de la place pour tout le monde dedans, même si je chante en français, c’est la même chose.

Vous dites votre «cirque», parce que vous avez l’impression d’être un saltimbanque?

Le risque en étant un saltimbanque, c’est d’être solitaire. Et je ne suis pas solitaire. J’ai une troupe. Et le public fait partie aussi de cette troupe. Ça commence avec cette idée de moi et ça évolue très vite vers cette idée de «nous».

 

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Meeting with Mika: “We can feel less victim of what we cannot control”


Her pop has always been flowery and colorful. But what strikes you when meeting Mika is much deeper: the strength of his commitment, the reflection on himself, on his profession and on the society that surrounds him. Elegantly, joyfully too, it is told in songs in “Let your head always bloom” and tells us much more here…


It is not a stylistic effect when he tells us that he has “accepted who he is”, and tells it, without pretense, in his new album entirely, and for the first time, sung in French. There are indelible traces of a painful schooling, marked by harassment. “One of my first days of school in London, I arrived in pink shorts with polka dots (…) and I think I even had a bow tie.” Mika was different, but “ridiculous” in the eyes of the other students, and even one of his teachers. It is music that will save him, attracted by “the tolerance” it conveys. “That’s why I was absolutely determined to do this job, otherwise I couldn’t survive.”


Mika has just celebrated her 40th birthday. He has, he tells us, rebuilt a “family” around him. His mother, who guided him since his first steps in music, is no more. And that pushed him to open the doors of his privacy more. In the title “Me, Andy and Paris”, he evokes the one who has shared his life for… 18 years! A longevity that can be surprising in our time. Mika smiles. "Yes, it's true…". The fact of traveling and, above all, having this “multiculturality, these different identities and ties in different countries, that belongs to me and that probably contributes” to keeping the couple afloat. His new album is called “Let your head always bloom”. Some poetry? Not only that… It’s a meaningful sentence written by his mother. “She had written it to me on one of her drawings, which was a birthday present and I didn’t immediately realize the power of the message. I realized it much later. It was also a huge provocation! This sentence seems so naive and innocent, but it was a message, a challenge, even after she was no longer on earth. She aimed very precisely. My answer came right when I was about to turn 40. It’s this idea of accepting who I am, what my job is, the fact that I love what I do and defending it and continuing to take risks to be creatively provoked and never stagnate.”


This self-acceptance, of loving what you do, wasn’t that already the case several years ago?

 

No, not really, they were small pieces. I engaged and disengaged a little bit. And there, I made the decision that this is my life. I'm 40 now, I'll do this furiously until I'm 50. Then we'll see... (smile)


You were disengaged, does that mean you weren't doing things 100%? However, we always had the impression that you were at your best all the time...

 

Yes, but if we look at what I have done over the past year and a half, it has taken on another dimension. We are not ashamed. This job can really be done in your own way and it’s much more than a job, it’s a way of life. I really believe in it. Without having the support of certain people that I had before – I removed half of the team, I lost my mother with whom I had worked since I was 8 – I wondered if I was going to continue. And if so, I had to take complete responsibility. It’s normal to ask yourself these questions. If an artist tells you that he doesn't ask himself these questions, he's lying. And if we tell you that there is no other life, that’s not true, because we can do other things.


For the first time, you sing an entire album in French. Because in French, we are more sincere, we say more things?

 

It was to be forced to say these things. And then be comfortable with that.


Do you have the impression of having done some real introspection here, of having gone through your life?

 

Yes, and I will do it even more. And this time, in English. I realized, while writing this album, that we can feel less passive, less victim of what we cannot control. By confronting and admitting the past or the present, we can, perhaps, not also be a victim of the future. We can't control it, but we can manage it better.

 

Today, you may be an international star, but you have a strong French identity. Do you feel it?

 

No. A super interesting thing is that in Belgium, for example, my audience is 60% Flemish. I don't know what it's due to but, all the same, I think that I don't represent a single thing, neither French, nor Italian, nor English, nor American,… I represent my own circus and there are room for everyone in it, even if I sing in French, it's the same thing.

 

Do you say your “circus” because you feel like an acrobat?

 

The risk of being an acrobat is being lonely. And I'm not lonely. I have a troop. And the public is also part of this troupe. It starts with this idea of me and it evolves very quickly into this idea of “we”.

 

 

 

 

>> Découvrez l'interview complète de Mika ce samedi dans votre magazine Max disponible en librairie dans les journaux Sudinfo ou en cliquant ici.

>> Discover Mika's full interview this Saturday in your Max magazine available in bookstores in Sudinfo newspapers or by clicking here.

 

:whew:

 

@mellody  Hope you find this magazine on Saturaday in Paris.

 

UPDATE

MAX magazine

https://max.sudinfo.be/people/rencontre-avec-mika-je-nai-jamais-voulu-me-retrouver-seul-dans-ce-business-0

 

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page 4

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On 12/3/2023 at 4:08 AM, Kumazzz said:

 

Updated !! :bye:

Thanks a million as always @Antoine MikaWebSite.com

 

 

MikaWebSite.com https://www.mikawebsite.com/interview-max-sudinfo-mika-je-nai-jamais-voulu-me-retrouver-seul-dans-ce-business/

 

MAX

https://max.sudinfo.be/people/rencontre-avec-mika-peut-se-sentir-moins-victime-de-ce-quon-ne-peut-pas-controler

29 novembre 2023

 

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Rencontre avec Mika : «On peut se sentir moins victime de ce qu’on ne peut pas contrôler»

 

Sa pop a toujours été fleurie et colorée. Mais ce qui frappe en rencontrant Mika est bien plus profond: la force de son engagement, la réflexion sur lui-même, sur son métier et sur la société qui l’entoure. Élégamment, joyeusement aussi, il se raconte en chansons dans «Que ta tête fleurisse toujours» et nous en dit bien plus encore ici…

 

Ce n’est pas un effet de style quand il nous confie avoir «accepté qui il est», et le raconter, sans fard, dans son nouvel album entièrement, et pour la première fois, chanté en français. Il y a des traces, indélébiles, d’une scolarité douloureuse, sous le signe du harcèlement. «L’un de mes premiers jours d’école à Londres, je suis arrivé en short rose avec des petits pois (…) et je pense que j’avais même un nœud papillon». Mika était différent, mais «ridicule» aux yeux des autres élèves, et même d’une de ses professeurs. C’est la musique qui le sauvera, attiré par «la tolérance» qu’elle véhicule. «C’est pour ça que j’étais absolument déterminé à faire ce métier, sinon je ne pouvais pas survivre».

 

Mika vient de fêter ses 40 ans. Il a, nous glisse-t-il, reconstruit une «famille» autour de lui. Sa maman, qui l’a guidé depuis ses premiers pas dans la musique, n’est plus. Et ça l’a poussé à ouvrir davantage les portes de son intimité. Dans le titre «Moi, Andy et Paris», il évoque celui qui partage sa vie depuis… 18 ans! Une longévité qui peut étonner à notre époque. Mika sourit. «Oui, c’est vrai…». Le fait de voyager et, surtout, d’avoir cette «multiculturalité, ces différentes identités et attaches dans différents pays, ça, ça m’appartient et ça contribue probablement» à maintenir le couple à flot. Son nouvel album s’intitule «Que ta tête fleurisse toujours». De la poésie? Pas seulement… C’est une phrase pleine de sens écrite par sa maman. «Elle me l’avait écrite sur un de ses dessins, qui était un cadeau d’anniversaire et je ne me suis pas rendu compte tout de suite de la force du message. Je m’en suis rendu compte beaucoup plus tard. C’était aussi une énorme provocation! Cette phrase a l’air toute naïve et innocente, mais c’était un message, un défi lancé, même après qu’elle ne soit plus sur terre. Elle a visé très précisément. Ma réponse s’est manifestée pile poil quand j’allais avoir mes 40 ans. C’est cette idée d’accepter qui je suis, quel est mon job, le fait que j’aime ce que je fais et le défendre et continuer à prendre des risques pour être provoqué créativement et ne jamais stagner».

Cette acceptation de soi, d’aimer ce que vous faites, ce n’était pas déjà le cas il y a plusieurs années?

Non, pas vraiment, c’étaient des petits morceaux. Je m’engageais et je me désengageais un petit peu. Et là, j’ai pris la décision que c’est ma vie. J’ai 40 ans maintenant, je ferai ça furieusement jusqu’à ce que j’aie 50 ans. Ensuite, on verra… (sourire)

Vous vous désengagiez, cela veut dire que vous ne faisiez pas les choses à 100%?  On a pourtant toujours eu cette impression que vous étiez tout le temps à fond…

Oui, mais si on regarde ce que j’ai fait depuis un an et demi, ça a pris une autre dimension. On n’a pas honte. Ce métier peut vraiment être fait de ta propre manière et c’est bien plus qu’un métier, c’est un mode de vie. J’y crois vraiment. Sans avoir le soutien de certaines personnes que j’avais avant –j’ai enlevé la moitié de l’équipe, j’ai perdu ma mère avec qui je travaillais depuis mes 8 ans–, je me suis demandé si j’allais continuer. Et si oui, il fallait que j’assume complètement. C’est normal de se poser ces questions. Si un artiste te dit qu’il ne se pose pas ces questions-là, c’est qu’il est en train de mentir. Et si on te répond qu’il n’y a pas d’autre vie, c’est faux, parce qu’on peut faire d’autres trucs.

Pour la première fois, vous chantez tout un album en français. Parce qu’en français, on est plus sincère, on dit plus de choses?

C’était pour être forcé à dire ces choses. Et ensuite, être à l’aise avec ça.

Vous avez l’impression d’avoir ici fait une réelle introspection, d’avoir parcouru votre vie?

Oui, et je vais le faire encore plus. Et cette fois, en anglais. Je me suis rendu compte, en écrivant cet album, qu’on peut se sentir moins passif, moins victime de ce qu’on ne peut pas contrôler. En confrontant et en admettant le passé ou le présent, on peut, peut-être, ne pas être aussi victime du futur. On ne peut pas le contrôler, mais on peut le gérer mieux.

Aujourd’hui, vous avez beau être une vedette internationale, vous êtes très identifié français. Vous le ressentez?

Non. Un truc super intéressant, c’est qu’en Belgique, par exemple, mon public est à 60% flamand. Je ne sais pas à quoi c’est dû mais, quand même, je pense que je ne représente pas un seul truc, ni français, ni italien, ni anglais, ni américain,… Je représente mon cirque à moi et il y a de la place pour tout le monde dedans, même si je chante en français, c’est la même chose.

Vous dites votre «cirque», parce que vous avez l’impression d’être un saltimbanque?

Le risque en étant un saltimbanque, c’est d’être solitaire. Et je ne suis pas solitaire. J’ai une troupe. Et le public fait partie aussi de cette troupe. Ça commence avec cette idée de moi et ça évolue très vite vers cette idée de «nous».

 

À un moment, avez-vous eu peur de vous sentir seul dans ce métier?


Bien sûr. Et c'était encore plus marqué quand ma mère, qui avait toujours cultivé cet esprit de troupe, a disparu et la troupe avec elle. L'atelier de couture que ma mère avait, boum, disparu!

 

Toutes les dames âgées qui habitaient avec nous, les étudiants.... tout le monde est parti. Je manquais de points de repères. La maison de famille était vide, avec des trous partout, des fuites d'eau. Je me suis demandé pour quoi je travaillais. Je n'ai pas d'enfant. Je ne travaillais pas pour m'acheter un bateau, ça je m'en fiche! Je travaillais pour la troupe, pour la maison, pour l'idée que c'est une famille au sens large. Quand tout a commencé à s'éroder, même le processus de création, ça m'a provoqué, il y a deux ans, un sentiment de vide et de tristesse profonde. Je ne suis pas quelqu'un qui pense qu'il faut avoir des enfants pour avoir une troupe, une famille. Ça a provoqué chez moi une forme d'urgence pour reformer l'atelier, pour provoquer la créativité et reformer une famille. Même la maison, je l'ai rachetée, reconstruite, c'est désormais un énorme atelier qui sera fini au printemps, avec un studio et sans fuite d'eau (sourire). C'était super important pour moi, pour la mémoire de tous ces gens qui m'ont donné le refuge d'une famille et qui sont maintenant morts ou dispersés. On peut se retrouver très seul dans ce business. Et si tu ne veux pas être seul, il faut se construire une famille.

 

Est-ce qu'aussi parce que vous avez peur vous-même de vieillir?


Non, je n'ai aucun problème avec le fait de vieillir. Quand j'avais 11 ans et que mon père me demandait ce que je voulais faire, je lui répondais que je voulais être comme les petits vieux dans le parc qui ne doivent pas aller à l'école et qui ont une belle vie.

 

Dans la chanson «Bouger», vous parlez des diktats de la société, de ce qu'elle nous impose, alors qu'a contrario, on est supposé vivre à une époque où on n'a jamais été aussi libres...


On a plus que jamais une pression qui est énorme. Il y a cette idée que tout le monde est aimé, que tout le monde est libre, mais aussi, en même temps, la pression de la construction d'une vie pour l'extérieur qui est complètement décalée par rapport à la vraie vie qu'on peut vivre. Et il y a aussi la pression physique, une espèce de dysmorphie de notre propre apparence, de notre corps. Ça n'a jamais été aussi critique!


À l'école, enfant, vous sentiez déjà les diktats, le poids de la société?


Oui... D'ailleurs, j'étais souvent envoyé en retenue! Je trouvais la classe triste, alors un jour j'avais vu un déguisement de clown que j'aimais bien, et ma maman m'a laissé le porter. Une autre fois, je voulais décorer la classe pour Noël. J'ai donc traîné derrière moi, avec une corde, un sapin jusqu'à l'école...

 

 

À noter: Cette rencontre, délicieusement intéressante, avec Mika aurait pu durer des heures. Et cette interview aurait pu faire l'objet de bien plus de pages dans votre magazine. Mais la vie, et celle d'une journaliste particulièrement, est faite d'imprévus, de désagréments techniques parfois. Comme ici, quand, à l'heure de retranscrire notre entretien, une partie de la bande enregistrée s'est mystérieusement évaporée dans les méandres de l'informatique. Mika avait encore bien des choses à nous/vous confier. Ce que vous venez de lire ci- dessus, est, mot à mot tout ce que nous avons pu en garder. Et on espère que pour vous c'est déjà plutôt pas mal... Nul doute que ce petit goût de trop peu sera comblé lors de notre prochaine rencontre avec Mika..

 

 

:uk: Google translator

Spoiler

 

Meeting with Mika: “We can feel less victim of what we cannot control”


Her pop has always been flowery and colorful. But what strikes you when meeting Mika is much deeper: the strength of his commitment, the reflection on himself, on his profession and on the society that surrounds him. Elegantly, joyfully too, it is told in songs in “Let your head always bloom” and tells us much more here…


It is not a stylistic effect when he tells us that he has “accepted who he is”, and tells it, without pretense, in his new album entirely, and for the first time, sung in French. There are indelible traces of a painful schooling, marked by harassment. “One of my first days of school in London, I arrived in pink shorts with polka dots (…) and I think I even had a bow tie.” Mika was different, but “ridiculous” in the eyes of the other students, and even one of his teachers. It is music that will save him, attracted by “the tolerance” it conveys. “That’s why I was absolutely determined to do this job, otherwise I couldn’t survive.”


Mika has just celebrated her 40th birthday. He has, he tells us, rebuilt a “family” around him. His mother, who guided him since his first steps in music, is no more. And that pushed him to open the doors of his privacy more. In the title “Me, Andy and Paris”, he evokes the one who has shared his life for… 18 years! A longevity that can be surprising in our time. Mika smiles. "Yes, it's true…". The fact of traveling and, above all, having this “multiculturality, these different identities and ties in different countries, that belongs to me and that probably contributes” to keeping the couple afloat. His new album is called “Let your head always bloom”. Some poetry? Not only that… It’s a meaningful sentence written by his mother. “She had written it to me on one of her drawings, which was a birthday present and I didn’t immediately realize the power of the message. I realized it much later. It was also a huge provocation! This sentence seems so naive and innocent, but it was a message, a challenge, even after she was no longer on earth. She aimed very precisely. My answer came right when I was about to turn 40. It’s this idea of accepting who I am, what my job is, the fact that I love what I do and defending it and continuing to take risks to be creatively provoked and never stagnate.”


This self-acceptance, of loving what you do, wasn’t that already the case several years ago?

 

No, not really, they were small pieces. I engaged and disengaged a little bit. And there, I made the decision that this is my life. I'm 40 now, I'll do this furiously until I'm 50. Then we'll see... (smile)


You were disengaged, does that mean you weren't doing things 100%? However, we always had the impression that you were at your best all the time...

 

Yes, but if we look at what I have done over the past year and a half, it has taken on another dimension. We are not ashamed. This job can really be done in your own way and it’s much more than a job, it’s a way of life. I really believe in it. Without having the support of certain people that I had before – I removed half of the team, I lost my mother with whom I had worked since I was 8 – I wondered if I was going to continue. And if so, I had to take complete responsibility. It’s normal to ask yourself these questions. If an artist tells you that he doesn't ask himself these questions, he's lying. And if we tell you that there is no other life, that’s not true, because we can do other things.


For the first time, you sing an entire album in French. Because in French, we are more sincere, we say more things?

 

It was to be forced to say these things. And then be comfortable with that.


Do you have the impression of having done some real introspection here, of having gone through your life?

 

Yes, and I will do it even more. And this time, in English. I realized, while writing this album, that we can feel less passive, less victim of what we cannot control. By confronting and admitting the past or the present, we can, perhaps, not also be a victim of the future. We can't control it, but we can manage it better.

 

Today, you may be an international star, but you have a strong French identity. Do you feel it?

 

No. A super interesting thing is that in Belgium, for example, my audience is 60% Flemish. I don't know what it's due to but, all the same, I think that I don't represent a single thing, neither French, nor Italian, nor English, nor American,… I represent my own circus and there are room for everyone in it, even if I sing in French, it's the same thing.

 

Do you say your “circus” because you feel like an acrobat?

 

The risk of being an acrobat is being lonely. And I'm not lonely. I have a troop. And the public is also part of this troupe. It starts with this idea of me and it evolves very quickly into this idea of “we”.

 

At any point, were you afraid of feeling alone in this profession?


Of course. And it was even more marked when my mother, who had always cultivated this troop spirit, disappeared and the troop with her. The sewing workshop that my mother had, boom, disappeared!


All the old ladies who lived with us, the students... everyone left. I lacked reference points. The family house was empty, with holes everywhere and water leaks. I asked myself what I was working for. I don't have any children. I wasn't working to buy a boat, I don't care! I worked for the troupe, for the house, for the idea that it is a family in the broad sense. When everything began to erode, even the creative process, it caused me, two years ago, a feeling of emptiness and deep sadness. I'm not someone who thinks you have to have children to have a troop, a family. It created a form of urgency in me to reform the workshop, to provoke creativity and reform a family. Even the house, I bought it, rebuilt it, it is now a huge workshop which will be finished in the spring, with a studio and without water leaks (smile). It was super important for me, for the memory of all these people who gave me the shelter of a family and who are now dead or dispersed. You can find yourself very alone in this business. And if you don't want to be alone, you have to build a family.


Is it also because you yourself are afraid of growing old?


No, I have no problem with getting older. When I was 11 and my father asked me what I wanted to do, I told him I wanted to be like the little old people in the park who don't have to go to school and have a good life.


In the song “Bouger”, you talk about the dictates of society, what it imposes on us, whereas on the contrary, we are supposed to live in a time where we have never been so free...


We have more than ever pressure which is enormous. There is this idea that everyone is loved, that everyone is free, but also, at the same time, the pressure of building a life for the outside which is completely out of step with the real life that 'we can live. And there is also physical pressure, a kind of dysmorphia of our own appearance, of our body. It's never been so critical!


At school, as a child, did you already feel the diktats, the weight of society?


Yes... Besides, I was often sent to detention! I found the class sad, so one day I saw a clown costume that I liked, and my mom let me wear it. Another time, I wanted to decorate the classroom for Christmas. So I dragged a tree behind me, with a rope, to school...

 

 

Note: This deliciously interesting meeting with Mika could have lasted for hours. And this interview could have been the subject of many more pages in your magazine. But life, and that of a journalist in particular, is made up of unforeseen events, sometimes technical inconveniences. Like here, when, when it was time to transcribe our interview, part of the recorded tape mysteriously evaporated in the twists and turns of the computer. Mika still had many things to confide to us/you. What you have just read above is, word for word, all that we have been able to keep from it. And we hope that for you it's already pretty good... No doubt that this little taste of too little will be satisfied during our next meeting with Mika..

 

 

 

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https://www.instagram.com/p/C0dqSSXABMU/

 

 
@mikainstagram est l’invité du #GoodMorning ce matin à l’occasion de la sortie de son nouvel album « Que ta tête fleurisse toujours » 💿🤩 @mdelriofficiel @olivierarnould @garymoonen @valentinoplmb

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Radio Contact on 05/12/2023

 

9 hours ago, Mikasister said:

https://www.instagram.com/p/C0dqSSXABMU/

 

 
@mikainstagram est l’invité du #GoodMorning ce matin à l’occasion de la sortie de son nouvel album « Que ta tête fleurisse toujours » 💿🤩 @mdelriofficiel @olivierarnould @garymoonen @valentinoplmb

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7 hours ago, mellody said:

Seems there's a replay here: https://www.radiocontact.be/la-grille-des-programmes/ ... but skipping through the 4 hour program I can't find Mika quickly... maybe someone has more time to search and record the bit with him?

 

@mellody That replay works too slowly... I'll try download tomorrow again.

 

Here is a merged video from mikainstagram story plus radiocontact IG stories.

 

 

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Viva Cite le 8/9 - RTBF

 

REPLAY

https://www.rtbf.be/article/un-album-qui-ma-permis-detre-libere-mika-presente-son-album-que-ta-tete-fleurisse-toujours-11296436

"Un album qui m’a permis d’être libéré" : Mika présente son album "Que ta tête fleurisse

toujours"

 

Mika était l’invité du 8/9 pour son nouvel album Que ta tête fleurisse toujours sorti le 1er décembre. Un album aux thèmes et aux ambiances très variés, qui passe de la fête à l’émotion.

 

Mika nous fait passer par toutes les émotions au cours de cet album, avec des titres comme Moi, Andy et Paris, Apocalypse Calypso ou encore C’est la vie, dont le clip a été tourné aux Francofolies de Spa : "c’est un album qui m’a permis d’être très libéré dans ma manière de parler, très candide par rapport aux thèmes que j’aborde. Ça fait danser, ça provoque de l’émotion aussi, et j’adore le fait qu’il y ait tellement de contraste dans les couleurs émotionnelles", explique-t-il.

Une émotion qu’on retrouve notamment dans le titre de l’album, qui est aussi le dernier message que sa mère lui a écrit avant son décès il y a deux ans. Sa mère qui l’a accompagné dans sa musique depuis toujours.

"On a commencé à travailler ensemble quand j’étais très jeune. J’étais renvoyé de l’école, j’avais 7 ans, à l’âge de 8 ans je travaillais professionnellement, ça m’a reformé, ça m’a reconstruit. J’étais un vaurien […]. C’est absurde de penser qu’on ne vaut rien quand on a huit ans", confie Mika.

 J’ai commencé à faire de la musique, ça m’a donné un sens, des valeurs, ça m’a réorganisé ma vie.

Ce titre rend donc hommage à sa mère, mais c’est aussi celui d’une nouvelle page qui s’écrit : "On a travaillé ensemble jusque quelques mois avant sa mort", raconte-t-il. "Maintenant qu’elle est partie, c’est très important de se dire que j’ai vraiment beaucoup de gratitude pour ce qu’elle a fait avec moi pendant toutes ces années, et maintenant je fais mon propre chemin."

 

:uk: Google translator

“An album that allowed me to be liberated”: Mika presents his album “Let your head always bloom”


Mika was the guest of 8/9 for his new album Que ta tête fleurisse toujours released on December 1st. An album with very varied themes and atmospheres, which goes from celebration to emotion.

 

Mika takes us through all the emotions during this album, with titles like Moi, Andy et Paris, Apocalypse Calypso or C'est la vie, the video for which was filmed at the Francofolies de Spa: "it's a album which allowed me to be very liberated in my way of speaking, very candid in relation to the themes I address. It makes you dance, it also provokes emotion, and I love the fact that there has so much contrast in emotional colors,” he explains.

 

An emotion that we find in particular in the title of the album, which is also the last message that his mother wrote to him before her death two years ago. His mother who has always accompanied him in his music.

 

"We started working together when I was very young. I was expelled from school, I was 7 years old, at the age of 8 I was working professionally, it reformed me, it made me rebuilt. I was a scoundrel [...]. It's absurd to think that you're worthless when you're eight years old,"  confides Mika.

 

      I started making music, it gave me meaning, values, it reorganized my life.

 

This title therefore pays homage to his mother, but it is also that of a new page which is written: "We worked together until a few months before her death", he says. "Now that she's gone, it's very important to say that I really have a lot of gratitude for what she did with me all these years, and now I'm making my own way."

 

 

 

On 12/5/2023 at 5:14 PM, mellody said:

He was on the morning show of Radio Contact

 

Edit: And the next one that I missed... https://www.rtbf.be/article/le-89-sur-vivacite-decouvrez-les-invites-de-la-semaine-10534264

Screenshot_20231205_092829_Instagram.jpg

 

VIDEO shared by @Antoine ( MikaWebSite.com )

https://www.tokyvideo.com/fr/video/mika-interview-vivacite-05-12-2023?

 

YouTube

 

Edited by Kumazzz
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RTL info 13h Avec Vous

 

RTL info 13 heures (05/12/23) "Avec Vous"

 

 

 

Mika and Olivier Schoonejans ( News caster )

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A short clip on INSTAGRAM

https://www.instagram.com/p/C0esn--C85r/

 

 

 

L'idée folle de Mika pour la réalisation de son nouveau clip: saurez-vous reconnaître le lieu de tournage?

    

Mika était l'invité dans le RTL info "Avec Vous" ce mardi 5 décembre 2023.

"Que ta tête fleurisse toujours", c'est le titre du nouvel album de Mika, sorti ce vendredi. Le chanteur de 40 ans a d'ailleurs eu une idée folle pour la réalisation du clip pour sa chanson : "C'est la vie".

 

Comme certains l'auront peut-être remarqué, le clip a été tourné aux "Francofolies de Spa", cette année. "J'ai eu cette idée, une semaine avant de tester cette chanson devant 10 à 15.000 personnes. Personne ne connaissait la chanson, et je me suis dit, c'est quoi le pire ? Le pire, c'est que ça ne marche pas et au moins, on sait que ça ne devrait pas être un single et on n'utilisera pas l'image", déclare le chanteur.

 

Il explique également qu'il avait une seule possibilité de prise pour réaliser le clip, "Je ne pouvais pas le refaire deux fois parce que c'était au milieu d'un vrai concert et je ne voulais pas que ça gâche l'ambiance et c'était l'inverse".

 

Pour la réalisation du clip, 10 à 15 caméras étaient placées partout dans le public, pour pouvoir capter toute l'énergie du public. "L'énergie était complètement sincère, et c'est grâce au public belge qui est très généreux".

:uk:

Mika's crazy idea for making her new music video: will you be able to recognize the filming location?

 

Mika was the guest on the RTL info “Dans Vous” this Tuesday, December 5, 2023.

“May your head always bloom” is the title of Mika’s new album, released this Friday. The 40-year-old singer also had a crazy idea for making the clip for his song: “C’est la vie”.

 

As some may have noticed, the clip was filmed at the "Francofolies de Spa" this year. "I had this idea, a week before testing this song in front of 10 to 15,000 people. Nobody knew the song, and I said to myself, what's the worst? The worst is that it doesn't work not and at least we know that it shouldn't be a single and we won't use the image," says the singer.

 

He also explains that he had only one possible take to make the clip, "I couldn't do it twice because it was in the middle of a real concert and I didn't want it to spoil the mood and It was the opposite.”

For the production of the clip, 10 to 15 cameras were placed throughout the audience, to be able to capture all the energy of the audience. “The energy was completely sincere, and it’s thanks to the Belgian public who are very generous.”

 

YouTube

https://www.youtube.com/watch?v=7HP7eSFJMAo

 

 

Edited by Kumazzz
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:doh:

I didn't know the information !

 

Fnac

https://www.fr.fnac.be/Mika/cp61612

 

Le mardi 5 décembre, la Fnac de la Toison d'Or est ravie de recevoir Mika pour une séance dédicace à l'occasion de la sortie de son nouvel album "Que ta tête fleurisse toujours

 

Mika ne dédicacera que son dernier CD (disponible à la Fnac)

 

=> La dédicace sera accessible pour les 100 premiers fans qui se présenteront à 15h à l’entrée de la Fnac côté Toison d’Or : un ticket sera remis aux 100 premiers.


Les 100 Fans (+2 accompagnants au maximum) munis de leur ticket pourront patienter dans un local mis à disposition par la Galerie.


Un espace pour les personnes à mobilité réduite est également prévu et ceux-ci passeront en priorité.

La pop de MIKA prend pour la 1ere fois un gout 100% francophone. Dans cet album aussi joyeux qu’intime, aussi touchant que dansant, MIKA ouvre une porte sur ses souvenirs et ses émotions, sans perdre sa force pop si universelle. Il réussit le tour de force de faire vibrer la langue française sur ses envolées et ses mélodies incomparables. On y découvre le MIKA qu’on aime. Les tubes s’enchaînent (C’est la Vie, Jane Birkin, Apocalypse Calypso..) tout en laissant l’émotion et les frissons nous rattraper parfois (30 secondes, Passager, Moi Andy et Paris..).


MIKA a consacré plusieurs mois à l’écriture et à la production de cet album en prenant le temps de rencontrer et collaborer avec la jeune scène française. Un exercice libérateur qui donne un résultat exceptionnel. « Que ta tête fleurisse toujours » est un appel à la créativité et celle de MIKA est plus que jamais florissante.

Quand ?

Mardi 5 décembre 2023 à 16h30

 

 

:uk:

Spoiler

 

On Tuesday, December 5, the Fnac de la Toison d'Or is delighted to welcome Mika for a signing session on the occasion of the release of his new album "Que your head always blooms

 

Mika will only sign his latest CD (available at Fnac)

=> The signing will be accessible to the first 100 fans who will present themselves at 3 p.m. at the entrance to Fnac on the Toison d’Or side: a ticket will be given to the first 100.
The 100 Fans (+2 accompanying persons maximum) with their ticket will be able to wait in a room provided by the Gallery.
A space for people with reduced mobility is also provided and they will have priority.

MIKA's pop takes on a 100% French-speaking taste for the first time. In this album as joyful as it is intimate, as touching as it is danceable, MIKA opens a door to her memories and her emotions, without losing her so universal pop force. He achieves the feat of making the French language vibrate with its flights and incomparable melodies. We discover the MIKA we love. The hits follow one another (C’est la Vie, Jane Birkin, Apocalypse Calypso..) while letting the emotion and thrills catch up with us sometimes (30 seconds, Passager, Moi Andy and Paris..).
MIKA devoted several months to the writing and production of this album, taking the time to meet and collaborate with the young French scene. A liberating exercise that produces exceptional results. “May your head always bloom” is a call to creativity and that of MIKA is more flourishing than ever.

 

 

INSTAGRAM

fnac_belgium

https://www.instagram.com/stories/fnac_belgium/

stories

 

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On 12/5/2023 at 7:26 PM, Kumazzz said:

Radio Contact on 05/12/2023

 

 

 

@mellody That replay works too slowly... I'll try download tomorrow again.

 

Here is a merged video from mikainstagram story plus radiocontact IG stories.

 

 

 

Looks like it's gone now, they only seem to have the replays of the same day? :emot-sad:

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13 minutes ago, mellody said:

 

More chaotic than the Chubby Bunny interview? 😅🙈 I'll watch later.

Ah, right, I forgot to add the most chaotic from all the QTTFT promo :aah:  There's definitely way more crazy Mika interviews in history :teehee:

Edited by krysady
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soirmag

10/12/2023 

https://soirmag.lesoir.be/553982/article/2023-12-10/mika-il-ny-rien-de-plus-punk-que-lamour

 

Mika: «Il n'y a rien de plus punk que l'amour»

 

Mika est de retour avec un album en français, « Que ta tête fleurisse toujours ». Il y rend hommage à sa mère, comme à l'amour… Cela annonce une tournée festive !

 

 

Dans quel état d'esprit vous sentez-vous pour la sortie de cet album ?

 

Je suis heureux et serein. C'est un album délicieux, qui va trouver sa place dans mon répertoire. Je suis heureux aussi car c'est un album différent. J'ai pris un chemin inhabituel pour le réaliser. J'assume totalement mon côté multiculturel, sans frontière… Cela enrichit ma vie artistique.

 

Chanter tout un album en français, cela répondait à une envie de défi ou à un besoin de déclarer votre flamme à la France, où vous travaillez souvent ?

 

Un mélange des deux. Je n'y vis en effet pas, car je vis entre l'Angleterre et les États-Unis, parfois un peu en Italie, mais j'y fais des allers-retours fréquents. J'avais envie de concrétiser ce lien important que j'ai avec la France. Cela fait partie de mon identité, de ma vie. Cela a généré aussi une nouvelle manière d'écrire, et cela m'a demandé de construire une nouvelle petite équipe autour de moi.

 

Chanter dans une autre langue que la vôtre vous a-t-il permis de découvrir une autre façon d'aborder certains thèmes ?

 

Oui. Je me suis ainsi rendu compte que je pouvais parler d'amour en étant bien plus charnel en français qu'en anglais, sans être vulgaire. En outre, j'avais peur de perdre mon ADN de pop anglo-saxonne et en réalité, pas du tout, au contraire. Je m'explique : je parle bien le français, mais je ne le parle pas comme un Français. Je ne voulais toutefois pas que quelqu'un écrive à ma place. Avec ma palette limitée, je me suis rendu compte que je m'exprimais alors de manière plus frontale. Tout en conservant des grands messages. C'est marrant car c'est justement propre à la pop anglaise : aller à l'essentiel.

 

L'amour est omniprésent dans vos chansons, est-ce votre principal moteur ?

 

C'est vrai que j'y reviens toujours. Ce qui est drôle, c'est que dans la « vraie » vie, je ne parle pas nécessairement d'amour. Je ne suis pas obsédé, ni par la romance ni par le sexe. Alors que dans la musique, oui (rires). Peut-être que je deviens moins pudique quand je fais de la musique, cela me décomplexe, me libère…

 

Dans le titre « Apocalypse Calypso », vous dites qu'en faisant l'amour, on résiste. Pour vous, l'amour c'est un acte de rébellion ?

 

Totalement, il n'y a rien de plus punk que l'amour. C'est l'engagement le plus puissant qu'on peut avoir dans la vie. J'adore l'idée que les artistes soient poétiquement engagés !

 

Votre maman était aussi un modèle. Que vous a-t-elle légué ?

 

Elle m'a toujours appris à résister à la gravité, à métamorphoser ce qui pouvait me faire du mal en quelque chose de positif. Elle m'a donné les clés pour penser comme cela et d'une certaine façon, avant de partir, elle m'a passé le relais. Et j'assume cette responsabilité. Mieux, je me régale en le faisant.

 

Vous avez tourné le clip de votre premier single à Spa. Était-ce un hasard ou un symbole ?

 

J'avais envie que ce morceau soit enregistré hors de la France, tout en étant dans un univers francophone. Et honnêtement, pour cela, la Belgique était idéale. Le public est généreux, je l'ai constaté depuis mes débuts. C'est particulier de jouer chez vous, il y a un vrai échange entre le public et l'artiste, un vrai lien !

 

En concert le 31/3/2024 à Forest National, tickets via livenation.be.

 

:uk:

 

Mika is back with an album in French, “Que ta tête fleurisse toujours”. He pays homage to his mother, as well as to love... This heralds a festive tour!

 

What state of mind do you feel in for the release of this album?

I am happy and serene. It's a delicious album, which will find its place in my repertoire. I'm happy too because it's a different album. I took an unusual path to make it happen. I fully embrace my multicultural side, without borders… It enriches my artistic life.

 

Singing an entire album in French, did that respond to a desire for a challenge or a need to declare your love for France, where you often work?

A mix of both. I don't actually live there, because I live between England and the United States, sometimes a little in Italy, but I go back and forth there frequently. I wanted to make this important link I have with France a reality. It is part of my identity, of my life. It also generated a new way of writing, and it required me to build a new small team around me.

 

Has singing in a language other than yours allowed you to discover another way of approaching certain themes?

Yes. I thus realized that I could talk about love while being much more carnal in French than in English, without being vulgar. Furthermore, I was afraid of losing my Anglo-Saxon pop DNA and in reality, not at all, on the contrary. Let me explain: I speak French well, but I don't speak it like a French person. However, I didn't want anyone to write for me. With my limited palette, I realized that I was expressing myself in a more frontal way. While retaining great messages. It's funny because it's specific to English pop: getting to the point.

 

Love is omnipresent in your songs, is it your main driving force?

It’s true that I always come back to it. The funny thing is that in “real” life, I don’t necessarily talk about love. I'm not obsessed with romance or sex. Whereas in music, yes (laughs). Maybe I become less modest when I make music, it frees me, frees me...

 

In the title “Apocalypse Calypso”, you say that when making love, we resist. For you, is love an act of rebellion?

Totally, there's nothing more punk than love. It is the most powerful commitment one can have in life. I love the idea of artists being poetically engaged!

 

Your mother was also a role model. What did she leave you?

She always taught me to resist gravity, to transform what could harm me into something positive. She gave me the keys to thinking like that and in a way, before leaving, she passed the baton to me. And I take this responsibility. Better yet, I enjoy doing it.

 

You shot the video for your first single in Spa. Was it a coincidence or a symbol?

I wanted this piece to be recorded outside of France, while being in a French-speaking world. And honestly, for this, Belgium was ideal. The public is generous, I have noticed it since my beginnings. It's special to play at home, there is a real exchange between the public and the artist, a real bond!

 

In concert on 31/3/2024 at Forest National, tickets via livenation.be.

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16 hours ago, krysady said:

I recorded the Viva Cite interview, on mikawebsite is missing the final. This must be the most chaotic interview with Mika so far :aah:

 

 

:lmfao:

I needed a good laugh and now I'm crying laughing :floor: :lmao: :lmfao:

Thank you so much @krysady :bow: :flowers2: you are a star :punk: :huglove:

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3 minutes ago, krysady said:

My pleasure :wink2:  I watched it 3 times now, the way he's scratching :lmfao: 

I have watched it twice already but I'm saving it to rewatch it again and again. It is probably the craziest Mika interview ever :lmfao:

i hope he was able to change his top I can relate anything with wool in it makes my skin itch terribly and I wonder how he managed not to take it off.... 

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